1. Pourquoi réduire ses déchets végétaux ?
La protection de la nature nous concerne tous, et chaque geste compte ! À notre échelle, nous pouvons agir de manière significative en limitant les déchets végétaux produits par nos jardins.
Bien qu'ils soient d'origine naturelle, les déchets verts comme les feuilles mortes, les branches et les tontes de pelouse peuvent rapidement devenir polluants s'ils ne sont pas correctement recyclés. Leur décomposition en décharge libère des gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement climatique.
En agissant maintenant, nous pouvons non seulement réduire notre empreinte écologique, mais aussi enrichir notre sol et favoriser la biodiversité.
Alors, prêt à donner un coup de pouce à la nature ?
2. Recycler les déchets verts de son jardin
Entretenir son jardin c’est du bonheur… jusqu’à ce qu’on se retrouve avec des montagnes de déchets verts ! Pas de panique, on vous donne quelques astuces simples et efficaces pour contribuer au recyclage de déchets verts tout en prenant soin de votre jardin.
Après la tonte de votre pelouse, surtout ne jetez pas l’herbe restante ! Elle peut servir de paillage pour vos massifs : elle conserve la fraîicheur du sol, limite la croissance des mauvaises herbes et enrichit votre terre.
Mais ce n’est pas tout, ce déchet vert peut devenir un véritable fertilisant naturel !
Car oui, vous pouvez tout à fait la laisser directement sur votre pelouse après la tonte. On appelle ça le mulching, simple, rapide et écolo.
Juste un petit conseil : Faites attention à ne pas en laisser trop d’un coup, car en quantité, elle pourrait étouffer votre gazon en empêchant l’air et l’eau de passer.
Bien qu’il puisse sembler être un déchet vert à première vue, votre bois mort peut devenir un véritable refuge pour la faune locale.
Créez des tas de bois et laissez la nature s’en emparer. Insectes, petits animaux et végétaux s’y plairont et pourront ainsi contribuer à la biodiversité de votre jardin.
Vous pouvez aussi tenter la hugelkulture. C’est une technique qui consiste à créer une butte de culture en empilant des troncs, des branches, des feuilles, du compost, puis à recouvrir le tout de terre. Cette méthode enrichit le sol, retient l’humidité et offre un environnement parfait pour les plantes, même en climat sec !
Résultat ? Un sol fertile qui se regénère seul. Un vrai trésor pour votre jardin !
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Les branches & haies coupées :
Une autre méthode de recyclage de déchets verts : si vous avez un broyeur sous la main, ces déchets végétaux peuvent facilement se transformer en paillis.
C’est parfait pour protéger vos plantes tout en limitant l’évaporation d’eau.
Pas de broyeur ? Pas de soucis. Conservez au sec les plus petites branches et utilisez-les comme allume-feu pour vos barbecues d’été ou vos feux de cheminée en hiver ! Une solution simple pour profiter de vos soirées chaleureuses.
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Le paillis et le terreau usagé :
Ne jetez pas ces déchets végétaux ! Ajoutez-les à votre compost, où ils se décomposeront petit à petit pour enrichir le tout. Votre compost sera plus riche en nutriment, prêt à nourrir vos plantes de façon naturelle et écolo.
3. Limiter ses déchets verts
Limiter ses déchets, c’est encore mieux que de les recycler ! Il suffit d’adopter quelques astuces simples au quotidien pour faire un geste, à la fois pour vous et pour la planète. Moins de déchets, plus de temps pour profiter des petits plaisirs tout en préservant dame nature.
C’est un peu comme faire équipe avec la nature. En choisissant des plantes qui se soutiennent mutuellement, vous créez un écosystème bénéfique tant pour la croissance de votre jardin que pour l‘écologie. Et c’est un véritable gain de temps : moins d’entretien est nécessaire, ce qui signifie moins de déchets verts car vous créez des systèmes autonomes !
Il suffit d'associer des plantes qui s’entraident, comme les tomates et le basilic. La tomate offre ombre et humidité, favorisant ainsi la croissance du basilic, tandis que le basilic repousse les nuisibles grâce à sa forte odeur.
Vous pouvez réaliser de nombreuses associations similaires, comme les carottes et les oignons, les fèves et les choux, ou encore les courges et le maïs… à vous de jouer !
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Récupérez l’eau de pluie et l’eau de cuisson :
Avant de jeter l’eau de cuisson de vos légumes, pensez à vos plantes ! Cette eau est pleine de nutriments, alors pourquoi s’embêter à arroser avec de l’eau potable ?
Attention cependant à ce que l’eau soit refroidie : les plantes n’aiment pas vraiment l’eau brûlante.
Vous pouvez également installer un récupérateur d’eau de pluie, et en quelques averses vous aurez de quoi arroser vos plantes tout en préservant l’eau potable. Pour cela, il vous suffit de placer un récipient (comme une cuve ou un bac) à l’extérieur.
Une autre option est de créer un système de drainage. Prenez un tuyau d’arrosage perforé (vous pouvez l’acheter ou le perforer vous-même) et faites-le partir de votre récupérateur d’eau. Placez-le à des endroits stratégiques pour permettre un arrosage autonome et efficace.
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Choisissez des plantes adaptées :
Opter pour des espèces adaptées à votre région est une excellente manière de réduire votre empreinte carbone !
En effet, ces plantes n'ont pas à parcourir de longues distances avant de s'installer dans vos jardins. Elles s’épanouissent naturellement dans leur sol, nécessitant moins d’arrosage et d’entretien. Ainsi, vous limitez considérablement vos déchets végétaux.
Choisir des plantes locales soutient également les écosystèmes de votre région, favorisant la biodiversité. Ces plantes offrent un habitat à la faune locale, attirant pollinisateurs et insectes bénéfiques, tout en préservant les ressources naturelles de votre environnement.
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Repoussez les indésirables naturellement :
Au lieu de vous tourner vers des produits chimiques qui attaquent votre sol et vos plantes, optez pour des solutions naturelles. Ainsi, vous limiterez considérablement vos déchets verts car vos plantes nécessiteront moins d’entretien.
Certains insectes, comme les coccinelles et les chrysopes, sont de redoutables prédateurs des pucerons et des chenilles. Pour attirer ces alliés, il vous suffit de planter des fleurs comme la bourrache ou le souci, qui leur fournissent nourriture et abri.
Vous pouvez également créer des préparations naturelles à la maison. Par exemple, une infusion d’ail peut être efficace pour éloigner les pucerons.
Pour la réaliser, écrasez 3 à 4 gousses d’ail et plongez-les dans un litre d’eau chaude. Laissez infuser entre 24 et 48 heures, puis filtrez le mélange. Vaporisez cette infusion sur les plantes infestées. Répétez l’opération une fois par semaine jusqu’à ce que les nuisibles disparaissent
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Laissez des zones sauvages :
Ne soyez pas trop sévère sur l’entretien ! En conservant des parties de votre jardin à l’état sauvage, vous protégez le sol et offrez un abri à la faune. Ces espaces favorisent la biodiversité et font partie intégrante de l’écosystème de votre jardin !
Vos plantes, devenues indépendantes, nécessiteront moins d’entretien, ce qui vous libérera de la question des déchets verts.
Evitez également d’éclairer vos jardins la nuit. Cela peut perturber les cycles de sommeil des animaux et des insectes, et affecter sur le long terme leur comportement naturel. Le bruit est à limiter aussi : il peut déranger la faune, la rendant plus stressée et moins active dans son habitat.
Vous l’aurez compris : nous avons à notre disposition de nombreuses solutions pour limiter nos déchets végétaux. Le jardinage est une belle façon de se reconnecter à la nature, alors ne faisons pas les choses à moitié et engageons-nous à protéger notre environnement au maximum.
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